Question d'intérêts Qui protègent-ils? Nos intérêts ou les leurs? À coups de projectiles, Veulent-ils la paix ou la peur? (x4) Le "Ils" c'est nos élus, Habiles car malgré les marées, ils ont survécus. Mettant le sol en solde et on se laisse vider les mains, Devant l'épouvantail de la crise et du travail incertain. Face aux différents soulèvements populaires, La présence policière ajustera ses manières. On adapte le contrôle, Le message est hiérarchique: à chacun son rôle. Ainsi, la répression est justifiée selon des critères légiférés; Approuvés par différents paliers; Pour pouvoir légitimer l'énormité d'avoir à encercler Des professeurs pacifiquement rassemblés. Mais auraient-ils oubliés? Que la violence surgit là où la paix est ignorée... On ne peut mettre le blâme sur les policiers; Pense à Milgram et la soumission face à l'autorité. Nous sommes des milliers à refuser d'être le charbonnier d'un Titanic Dont les choix du futur et les erreurs du passé sont identiques; Qui prend le bien commun pour n'en faire qu'un bien; Et dont les commissions d'enquête n'aboutissent jamais à rien. Quand nos dirigeants trouvent à rire devant les pleurs, Même s'il y a des blessés dans le camp opposé comme dans le leur; Quand à Toronto on enferme préventivement les manifestants; Quand à Montréal-nord meurt un adolescent; Quand on démantelait le registre sur l'armement; On se demande ce qu'ils protègent vraiment... Laxisme alarmant ou calcul savant? Parallèlement, dans le communautaire on coupe dans les services importants. La culture est relayée au dernier rang : On détourne son financement sans rien offrir en remplacement. J'imagine que leurs immenses prisons viendront pallier pour l'éducation. Tout ça est logique finalement... Refrain (x4) Je refuse d'applaudir face aux coups de canons Tirés en direction des fils d'une autre religion. Je refuse que les fonds servent pour des avions Dont la légitimité est remise en question. Je refuse de briller à l'étranger grâce au retrait de Kyoto et des sables bitumeux. Non, le Canada n'est plus le pays des Casques bleus. Depuis 2006, il est dans une nouvelle ère; Celle du pétrole, des armes et du militaire. À Québec, on "gamble" le territoire jusqu'à Kuujjuaq; Ceux qui sont contre discutent avec les matraques. Petit, on nous a dit qu'on nait tous égaux, Mais on grandit avec un rêve qui est faux. Ne me dites pas que ma présence a de l'importance, Quand arrivé au bal on m'interdit la danse. La démographie se trouve inversée : Pour une des rares fois la jeunesse est en minorité; Et vu que leurs aînés ont des acquis à protéger, Dans quel contexte grandiront les nouveau-nés. Ailleurs, un politicien accorde un contrat sans appel d'offres puisque malléable. Assis près des parrains, les enquêteurs sont incapables de trouver les coupables. Depuis trop longtemps on nous refuse le changement, Affrontant un discours paternaliste et dégradant, Tirant ses fondements d'un appareil si puissant Qu'on accepte de voir tabasser ses enfants. Mais devant les coups eux ne plieront plus. Ils s'organisent et envahissent les rues, Puisqu'ils croient encore en un monde meilleur Et en ont assez d'avoir à le chercher ailleurs. Le carré rouge épinglé sur le cœur, Symbole du combat duquel ils sortirent vainqueurs. Aujourd'hui, le peuple a créé un précédent : Maintenant, ils devront nous inclure dans leurs plans; Afin qu'ils agissent comme nos représentants; Pour qu'on puisse un jour avoir confiance en nos dirigeants, élus aux parlements.